dimanche 13 novembre 2016

Les Châteaux-forts ayant éxistés dans le département des Yvelines




Ce blog est un espace dédié aux expositions, il fait parti de l'association Ch-et-T, "Un Chemin historique et Touristique en Ile de France", association qui à pour but de répertorier, de faire connaitre et faire découvrir les Châteaux de la région Francilienne, qu'ils soient construits, détruits, démolis ou encore existants  sous forme de vestiges ou de ruines. L'association,  possède aussi des documents sur les villes royales, seigneuriales et ce qui touche aux châteaux, à l'art.
 ch-et-t.jimdo.com





















Au XIe Siècle le territoire est constitué d'une mosaïque de petits états, la majeure partie est couverte par le domaine royal qui s'étend de Compiègne à Orléans. En suivant la rive gauche de l'Oise on trouve le Sellentois, région de Senlis, la plaine de France, puis le Parisis et le Pincerais, région de Poissy, au Sud desquelles se situe l'Hurepoix et la Beauce, d'Etampes à Pithiviers, et à l'Est de la Seine la Brie Française autour de Brie Comte Robert.

Autour de ce domaine royal étroit il y avaient des seigneuries dont les tenants sont parfois plus puissants que le roi et dont plusieurs forteresses nous sont parvenues.

Les Châteaux-forts ont servis de place forte, de lieu protecteur, de place défensive, ils ont contribués, durant les invasions barbares, à sauvés et épargnés la France et ses provinces de l'envahissement de ces régions. Ils ont permis de sauver des milliers de vie, comme les habitants des villages avoisinants.

 Après ces invasions, le château-fort s'est ouvert, les villages ont été constitués d'une autre façon, la France a pu être bâtie en paix sous son vrai visage...
Le château-fort est néanmoins resté cette place forte, qui, avec le temps, c'est transformé en fort militaire, puis en caserne.



Comme ses voisins, le département des Yvelines a acceuilli une multitude de place fortes, selon une légende, la fleur de lys, emblème des rois de France, aurait son origine dans la forêt de Cruye (forêt de Marly), près de Saint-Germain-en-Laye.

De l'époque mérovingienne, on a retrouvé de nombreuses nécropoles, dont la plus importante se trouve à Vicq au centre du département. La présence de croix dans les sépultures atteste de la christianisation du territoire entre le ive et le VIIIe siècle. Au cours du IXe siècle, les Vikings remontent la Seine pour attaquer Paris et ravagent les régions traversées, massacrant par exemple les pêcheurs de Croissy en 845 et établissant un camp d'hivernage dans une île à Jeufosse vers 855.
Les raids ne prennent fin qu'avec le traité de Saint-Clair-sur-Epte conclu le 11 juillet 911. Il fixe sur le cours de l'Epte la frontière entre le royaume de France et le futur duché de Normandie. Cette limite hydrographique est encore celle du territoire des Yvelines (et de l'Île-de-France) à l'ouest, face à la Haute-Normandie.
À l'époque des rois capétiens, le territoire des Yvelines entre progressivement dans le domaine royal. En 987, à l'avènement d'Hugues Capet, seule la châtellenie de Poissy, qui couvre le pays du Pincerais, en fait partie. De nombreux seigneurs locaux sont les vassaux du roi de France, mais certaines familles puissantes contestent sa suzeraineté : les comtes de Meulan, les comtes de Vexin au nord, les comtes de Montfort, les seigneurs de Rochefort au sud. La reddition de Mantes en 1449 par les soldats anglais à Jean de Dunois. Miniature issue du manuscrit de Martial d'Auvergne, Les Vigiles de Charles VII, vers 1484, BNF.
Au XIIe siècle, des chartes communales sont accordées à trois villes riveraines de la Seine, Mantes, Poissy et Meulan, par le roi pour les deux premières, par le seigneur local, le comte Robert III pour la dernière. Ces communes sont des personnes morales qui se gèrent librement, mais Meulan renoncera à ce statut en 1320, la communauté communale ne pouvant assumer ses charges. En 1188, la ville de Chevreuse obtient aussi le droit d'élire un prévôt et des échevins.












*  Le Château-fort de Beynes, à Beynes.



*  Le Château-fort de Bréthencourt, à Saint-Martin de Bréthencourt



*  Le Château-fort de Châteaufort-en-Yvelines, à Châteaufort-en-Yvelines



* Le Château-fort des chatelliers, à Orcemont

*  Le Château-fort d'Ecquevilly, à Ecquevilly

*  Le Château-fondu, à Fontenay-Mauvoisin


*  Le Château de Gambais, à Gambais





*  Le Château-fort de Gazeran, à Gazeran

*  Le Château-fort de Gommecourt, à Gommecourt



*  Le Château-fort de La Hunière, à Tremblay-sur-Mauldre



*  Le Château de La Madeleine, à Chevreuse.



* Le Château-fort  de Les Clayes sous Bois, à Les Clayes sous Bois

*  Le Château de Lévis-Saint-Nom, à Lévis-Saint-Nom

*  Le Château-fort de Magny-les-Hameaux, à Magny-les-Hameaux



*  Le Château de Mantes, à Mantes-la-Jolie.



*  Le Château de Maurepasà Maurepas

* Le Château-fort du Mesnil-Renard, à Bonnières

*  Le Château-fort de Meulan, à Meulan



*  Le Château de Montchauvet, à Montchauvet

*  Le Château de Montfort, à Montfort-l'Amaury



*  Le Château-fort de Rochefort-en-Yvelines, à Rochefort-en-Yvelines



* Le Château-fort de Saint-Léger-en-Yvelines, à  Saint-Léger-en-Yvelines  

* Le Château-fort de Villiers-le-Mahieu, à  Villiers-le-Mahieu  





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¤  Le Château-fort de Mesnil-Renard, à Bonnières  











Le village est initialement situé sur la hauteur, au lieu-dit le Mesnil-Renard, à 2 kilomètres de Bonnières-sur-Seine. Dans cette ancienne seigneurie subsiste la tour fortifiée d'une construction féodale ruinée pendant la guerre de Cent Ans, puis les guerres de Religion (donjon détruit à la mine). Datant du XIe siècle, cette tour communique avec la Seine par un souterrain. Ces labyrinthes troglodytiques, sujets de légendes, semblent foisonner en raison des nombreuses invasions que subit la région et de sa singularité géologique qui se retrouve dans les réseaux de grottes aménagées sur la falaise calcaire le long de la Seine.
 Ces chemins souterrains ne sont cependant pas retrouvés lors des fouilles archéologiques. De ce château fort, il reste une motte castrale, un donjon roman ruiné (2 côtés), la base d'un mur d'enceinte, le reste de fossés autour de la motte et d'un cour dans laquelle il reste des morceaux d'architecture pouvant correspondre à un logis (ou une chapelle).

Le donjon se dessine sous la forme d'une tour carrée qui mesure 11,30 x 9,75m, elle comportait 2 niveaux sous plancher, sa base est prise dans une motte entourée de fossés. Les murs sont constitués de blocage en silex noyé dans un mortier rose dont le parement a été arraché, ils étaient haut d'environ 8m et épais de 1,95m.




Sur wikipédia












¤  Le Château féodal, à Ecquevilly

Le nom de Fresnes (ancienne appellation d'Ecquevilly) apparaît dans un acte de l'an 1058. Le comte de Meulan y fait donation au monastère de Jumièges des terres sur lesquelles s'édifiera le village. Cette charte est signée par Hugues II, comte de Meulan assisté par Richard de Neauphle et le fils de ce dernier, Robert, seigneur de Fresne. Robert est le premier seigneur à établir sa résidence à Fresne.

Son château, situé au lieudit la Basse Cour consiste en une tour carrée avec douves, fossés et murailles de défense en pierre. Des souterrains relient ces bâtiments à la campagne environnante ; d’après certains anciens ils allaient jusqu’à la ferme de la Muette et la Maladrerie des Mureaux. Robert de Fresnes meurt en laissant son héritage à son fils aîné Hugues dit le Roux, baron de Fresnes. Il n’a qu’une fille, Jacqueline, qui épouse Guaszon de Poissy auquel elle apporte en dot la terre de Fresnes.









¤  Le Château-fort de Gazeran,  à Gazeran









Site fortifié construit au XIe siècle pour la défense du comte de Montfort, il s'agit d'un ouvrage dont l'entrée date du XIIe siècle, les  logis XIVe ou XVe siècle, qui ont été détruit sauf la tour d'escalier.
La chapelle Saint-Antoine a été fondée en 1529 d'après tenaille, le domaine a été abandonné après son achat par le comte de Toulouse en 1706, les matériaux ont été remployés pour construire les communs du château de Rambouillet ; décor du colombier et blasons en remploi. Le couronnement de la tour d'escalier date de la 2e moitié XIXe siècle.

La forteresse de Gazeran avait été bâtie par ses premiers sires sur une double enceinte en terrasse irrégulière flanquée çà et là de tours défensives.

Du château fort, il ne reste plus actuellement que quelques éléments de courtine et une tour-porte carrée à herse et vantaux datant du XII siècle, située dans l'actuelle rue de l'église. Le colombier, actuellement propriété privée, date du XV siècle, le clocher datant du XIIIème siècle.


. XIe Siècle



Gazeran

Un dossier archéologique du site

Le patrimoine de la ville









¤  Le Château-fort de Les Clayes,  à Les Clayes-sous-Bois

Château fortifié dominant la vallée de l'Yvette, reconstruit ou restauré au 16e siècle après l'abandon de la construction d'un nouveau château dans la vallée. Vendu en 1721 et démoli en 1727 par le comte de Toulouse, sauf la basse-cour encore utilisée en 1781 (Moutié, p. 301, 303). Site classé en 1980. 


. XIIe Siècle


Les Clayes

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¤  Le Château-fort de Lévis-Saint-Nom,  à Lévis-Saint-Nom

Château fortifié dominant la vallée de l'Yvette, reconstruit ou restauré au 16e siècle après l'abandon de la construction d'un nouveau château dans la vallée. Vendu en 1721 et démoli en 1727 par le comte de Toulouse, sauf la basse-cour encore utilisée en 1781 (Moutié, p. 301, 303). Site classé en 1980. 


. XVIe Siècle


Lévis-Saint-Nom

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¤  Le Château-fort de Maurepas, à Maurepas 













Le plateau porte aujourd'hui la ville de Saint-Quentin-en-Yvelines et se termine à l'Ouest de Maurepas, en contrebas, une vaste plaine s'étend à perte de vue vers la Mauldre et le Nord, c'est à une limite pentue qu'a été construit le château qui pouvait surveiller la voie de la Normandie, à Paris par Dreux, Houdan et Montfort-l'Amaury.

Ce donjon circulaire de 20 mètres de hauteur, 15.50 mètres de diamètre extérieur, 11.50 mètres de diamètre intérieur construit de murs épais de 2 mètres, est comparable à celui de Magny-les-Hameaux.
Il était renforçé de 4 contreforts plats saillant de 0.50 cm flanqués irrégulièrement, et deux contreforts de 1.90 mètres de large. Le donjon a été construit de pierre meulière jointées au mortier de chaux, les contreforts et l'encadrement des meurtrières sont en pierre de taille soigneusement travaillées.

Au deux tiers de la hauteur, un bandeau de deux lits de pierre d'appareil rétablit l'horizontalité des lits. Sous la crête du mur se distinguent des trous régulièrement espacés qui devaient recevoir les jambages de bois supportant les hourds.
Au sommet des contreforts l'on devine les restes d'encorbellement qui laissent supposer l'éxistence de petites échauguettes les couronnant. Au milieu de la muraille, entre chaque contrefort, curieusement placée à faible hauteur, s'ouvre une meurtrière mince d'environ 15cm ébrasée jusqu'à 1m30, l'appareillage très soigné de l'encadrement de ces sortes de niches forme un arc plein cintre en haut et glacis vers le bas.
Au centre du donjon, qui devait avoir trois étages, subsiste la base d'un pilier de trois mètres de diamètres qui soutenait les planchers, une cheminée était aménagée dans l'épaisseur du contrefort Est.


. IXe Siècle


Maurepas

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Le patrimoine à Maurepas










¤  Le Château-fort de Montchauvet, à Montchauvet


Située en face de la Porte de Bretagne, dans l'interfluve entre la Vaucouleurs et le ru des Trois Fontaines, cette motte est sans doute antérieure d'un siècle à la Porte et aux remparts. Elle était autrefois surmontée d'un château dont le donjon était vraisemblablement carré, d'après les vestiges qui en restent. Le départ des souterrains est encore visible






. XIIe Siècle


Montchauvet

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Montchauvet sur la base Mérimée


Le patrimoine à Montchauvet










¤  Le Château-fort des chatelliers, à Orcemont

château fort des châtelliers, construit au XVI ème siècle il aurait appartenu à la famille de ROHAN puis à celle de PENTHIEVRE; il a probablement été détruit pendant les guerres de religion.





Orcemont

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Orcemont sur la base Mérimée


Orcemont sur Topic-topos












¤  Le Château-fort de Saint-Léger-en-Yvelines, à  Saint-Léger-en-Yvelines  










Château-fort, probablement très important, construit avant le début du XIe siècle selon Châtelain. Abandon après 1203 (échange entre Philippe Auguste et Amicie de Montfort). Retour dans le domaine royal en 1499 par mariage d'Anne de Bretagne avec Louis XII.
 Nouveau château à partir de 1551 pour Henri II par Philibert de l'Orme qui utilise la plate-forme médiévale et l'augmente à l'est et à l'ouest. Construction inachevée : ailes sud et ouest seulement.

Démoli à partir de 1667. Chapelle à plan tréflé encore en place sur l'atlas de Trudaine vers 1750

Château-fort, dénomination Chateau-fort - Château




. XIe Siècle


Saint-Léger-en-Yvelines

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Le patrimoine à Saint-Léger-en-Yvelines











¤  Le Château-fort de Villiers-le-Mahieu, à  Villiers-le-Mahieu  

La seigneurie de Villiers-le-Mahieu est attestée au XIIe siècle. Ce château du Moyen Âge est reconstruit en 1642, sous l'impulsion du marquis d'Atilly, Claude de Bullion. Encore entouré de ses douves, il est composé d'une cour carrée, dont les angles sont marqués par une tour. Le plan initial est ainsi conservé.
Il aurait été, d'après la légende, construit par les Anglais au Moyen Âge. Modifié à de nombreuses reprises, il prend son aspect actuel en 1642 sous la houlette de Claude de Bullion. Après avoir été la propriété de la famille Caruel de Saint-Martin tout au long du xixe siècle, il est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1964, puis devient la propriété de Bernard Buffet avant d'être transformé en un établissement hôtelier de prestige. C'est aujourd'hui un hôtel 4 étoiles relativement réputé.






. XIIIe Siècle


Villiers-le-Mahieu 

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Le patrimoine à Saint-Léger-en-Yvelines
















Les places fortes des Yvelines



Les donjons des Yvelines



Les places fortes entourant l'Ile-de-France





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Entre 1137 et le XIIIe Siècle

Au fil du temps, les châteaux-forts ont évolués, ils sont passés de la période des mottes castrales bâties en bois au prémices d'un château en pierre. Ce temps c'est échelonné sur une période de 4 siècles, du X au XIV ième siècle, siècle qui sonna sa fin. L'ile-de-France comptait un grand nombre de donjons et de tours qui servaient de places fortes ou de guêts, celles-ci ont été bâties sur les quatre points géographique entourant Paris.

Voici une liste des châteaux construits aux siècles précédents qui sont encore en bon état durant cette période (1137- XIII ième siècle) ;

- Montlhéry, Chevreuse, Senlis, Conflans Sainte-Honorine, Chaumont, Pontoise et Montchauvet entre autre pour le roi.

- Rochefort, Montfort et Houdan pour les Montfort

- Gisors, Vernon, Pacy, Ivry pour les plantagenêt

Le premier quart du XII ième siècle vit l'édification de châteaux-forts moderne permettant une défense active ; des châteaux à plan régulier généralement à quatre courtines cantonnées de tours ronde; Yèvre-le-Châtel, Dourdan, Montlhéry, Mez-le-Maréchal, Chez Barthélémy de Roie à Retz, en forêt de Marly, chez Guillaume des barres à Diant, ou Jean Ier de Beaumont à Luzarches. Chez les comtes de dreux à Brie-Comte-Robert


Près du château de Montjoie où selon la tradition le roi Clovis venait séjourner, vivait près d'une fontaine un ermite que la très chrétienne reine Clotilde avait l'habitude de venir consulter. Un jour qu'elle était en prière avec le saint homme, un ange leur serait apparu et lui aurait demandé de remplacer l'écusson de son mari, portant trois croissants ou trois crapauds, par trois fleurs de lys qui brillaient d'une couleur d'or sur la plaine de l'actuel Joye-en-Val. 




* L'Yvelines médiévale et la guerre de cent ans










Les mini-expositions :




* Des portraits d'architecte, de la cité de Chaillot
http://www.citechaillot.fr/fr



*  Découvrir le Moyen-âge, de l'Inrap


* L'Europe Carolingienne
http://expositions.bnf.fr/carolingiens/arret/01.htm



* Les utopies urbaines, du musée historique de l'environnement urbain
http://www.mheu.org/fr/utopies-urbaines/



















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