Ce blog est un espace dédié aux expositions, il fait parti de l'association Ch-et-T, "Un Chemin historique et Touristique en Ile de France", association qui à pour but de répertorier, de faire connaitre et faire découvrir les Châteaux de la région Francilienne, qu'ils soient construits, détruits, démolis ou encore existants sous forme de vestiges ou de ruines. L'association, possède aussi des documents sur les villes royales, seigneuriales et ce qui touche aux châteaux, à l'art.

ch-et-t.jimdo.com

L'écriture, l'écriture a toujours été un outil de communication, de rêve, d'information, de discorde, il nous a permis de voyager dans le temps, de pouvoir garder nos racines, nos souches culturelles bien à l'abri de tous, bien choyées au plus profond de nous, au coin d'un rayon d'archive culturel ou nationale...., de pouvoir tout voir, tout connaître. Par le biais de cette exposition j'aimerai vous faire plus encore connaître ce fil conducteur de la vie....

De la cire au papyrus

La cire a servi aux écritures communes, dans l’enseignement mais aussi dans la vie quotidienne, avec des hauts et des bas qui nous échappent largement. On a dit par exemple que les mentions médiévales de lettres sur tablettes n’étaient que des clichés littéraires, le parchemin s’imposantd’évidence dans les faits ; la rareté des originaux conservés peut laisser soup-çonner l’inverse (le corpus de paléographie épistolaire lancé par A. Petruccinous en dira plus). Cela dit, on peut tenter une vague chronologie à partirde quelques indices concordants.Chez les Romains, la tablette est restée en usage bien après que le papy-rus se fut imposé dans le monde grec et que le parchemin eut commencéà servir aux livres. Outre sa permanence dans les exercices scolaires et lescomptes, elle est restée jusqu’au iii siècle le support légal de certains docu-ments, comme les testaments. Or dans d’autres usages courants, commela correspondance privée, c’est à la même époque qu’elle paraît tomber endésuétude si on en croit notamment Festus (le grammairien) et Symmaque.e relevé des trouvailles archéologiques publié par R. Marichal (1992) con-corde : les tablettes latines appartiennent principalement aux

extrait du document ; de la cire au papyrus, de la cire au papier, deux mutations de l'écriture ?

Suite page 4

http://www.academia.edu/1052155/De_la_cire_au_papyrus_de_la_cire_au_papier_deux_mutations_de_lecriture

Le sceau au temps des rois

Le sceau a été un moyen décisionnel de faire valoir les choses, d'apporter une empreinte hiérarchique, bien arrêtée vers un nom, une personne, un pays, il existe encore de nos jours, mais il est employé très rarement.

http://www.archivesnationales.culture.gouv.fr/chan/chan/pdf/caran/51-sceaux.pdf

Le manuscrit

Au moyen-âge, le soin de copier les livres a été attribué aux moines, ces derniers ont pris grand soin de les reproduire, ils s'appelaient les moines copistes.

Au XII ième siècle, l'église n'est plus la seule à produire des livres, nombre d'indépendants s'ouvrent à cette tache. Voici un document de provenant de l'Académie d'Orléans expliquant en détail les chemins de l'écriture du moyen-âge:

http://lettres.tice.ac-orleans-tours.fr/php5/pedag/chev-lion/livre_sommaire2.htm

Lire, écrire sous Charlemagne

http://expositions.bnf.fr/carolingiens/borne5.htm

- La restauration de Livres

Article extrait de la gazette du livre Médiévale, "Archéologie et restauration des livres et des documents médiévaux" de A. GIOVANNINI, GLM n° 17, automne 1990

Le livre médiéval à la vie dure : il est regardé, observé, tâté, ouvert et parfois déshabillé par des mains différentes, dont les propriétaires se connaissent mal et se regardent mutuellement avec méfiance : le monde des archéologues du livre et celui des restaurateurs ne se rencontrent que très rarement. Pourtant, il y a de bonnes raisons pour se faire des reproches mutuels. Quel archéologue du livre n'a pas regretté que la restauration ait effacé les traces fragiles et précieuses des techniques utilisées par l'artisan médiéval ? Et quel restaurateur n'a pas reproché au chercheur d'avoir cédé à la tentation de soulever les feuilles de garde collées sur les contreplats sans en avoir la capacité, avec les conséquences bien connues ? On peut cependant envisager les relations réciproques de façon plus positive et constructive : si le chercheur peut apprendre à respecter rigoureusement le manuscrit qu'il étudie, sans céder à une curiosité malsaine pour l'objet, le restaurateur doit reconnaître la valeur de chaque détail du livre ou du document, et choisir logiquement l'intervention la plus limitée pour conserver l'objet. D'autre part, le moment de la restauration est un moment extraordinaire pour l'observation de très nombreux détails qui sont normalement cachés ou difficilement accessibles : il y a de quoi combler les rêves du chercheur !

http://www.palaeographia.org/glm/glm.htm

Sur le site de la Bibliothèque Nationale de France, voici une fiche pratique qui vous expliquera la façon de procéder pour restaurer un livre:

http://www.bnf.fr/fr/professionnels/conservation_fiches_pratiques/s.conservation_fiches_restauration.html?first_Art=non